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Qu'est-ce qu'une bonne palme de plongée

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Table des matières

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Évaluation de l'article

Savoir qu’est-ce qu’une bonne palme de plongée est essentiel pour un plongeur. En effet, avoir une palme adaptée à soi permet d’avoir un bon palmage avec une grande efficacité.

Qu'est-ce qu'une bonne palme de plongée

À quoi peut bien servir une palme ou des palmes en plongée ?

Il fût une époque où les palmes n’étaient pas nécessaire, car la plongée ne concernait pratiquement que les scaphandriers. Mais cette époque à bien changé.
Pour pouvoir se déplacer plus facilement et plus rapidement dans l’eau, le capitaine de corvette « Louis de Corlieu », a inventé, en 1914, les palmes dites modernes.

Leur surface de contact, bien plus importante qu’un pied nu, repousse plus efficacement l’eau et offre ainsi au plongeur qui la porte, un gain en vitesse et en efficacité, pour un effort moindre.

Les différents types de palme

Il existe différents types de palme pour pouvoir se déplacer dans l’eau.

Types de palme

  • La palme de nage
  • La mono-palme
  • La palme de chasse ou d’apnée
  • La palme de plongée sous-marine / snorkeling

La mono-palme

Mono-palme

Comme son nom l’indique, la mono-palme est à voilure unique et est prise par les deux pieds en même-temps.
Ce type de palmage avec les jambes serrées, ressemble plus au mouvement que peuvent faire les cétacés, comme des Dauphins et est plutôt utilisé en apnée. En d’autres termes, les 2 jambes cumules leurs efforts sur une voilure plus importante qu’une palme de plongée et donne ainsi une propulsion beaucoup plus efficace et rapide à son utilisateur.
Aujourd’hui, la mono-palme est en fibre de carbone ou en fibre de verre.

La palme de chasse ou d’apnée

Palme de chasse

Quelle soit de chasse ou d’apnée, cette palme à une voilure plus longue et plus rigide que les palmes de plongée. Généralement chaussante, elle offre au chasseur sous-marin ou l’apnéiste, une grande propulsion et une souplesse dont il a besoin.
En d’autres termes, le rendement de ce type de palme est beaucoup plus important. Elle confère à son utilisateur un potentiel pour augmenter sa distance parcourue ou son temps d’apnée.
Aujourd’hui, la palme de chasse est en fibre de carbone ou en fibre de verre et certains plongeurs l’utilisent également en plongée.
Sa grande voilure, mal utilisée ou trop proche du fond, peut plus facilement endommager la faune et la flore aquatique.

La palme de plongée ou de snorkeling

Palme de plongée

Ce type de palme a une surface de voilure sensiblement moins grande que les deux précédentes. En d’autres termes, elle a un rendement moins important pour un effort identique mais confère à son utilisateur, plus de liberté d’utilisation.
Cette palme existe aussi bien en palme chaussante qu’en palme réglable et est faite généralement en composite de plastique.

La palme de nage

Palme de nage

Beaucoup plus courte que ses sœurs, cette palme est spécialement conçue pour la natation, pour une meilleure maniabilité dans les lignes d’eau.
Elle est cependant utilisée également par les surfeurs et les pratiquants de bodyboard.

Pratique et compacte, elle s’emporte partout avec vous.

En plongée, palmes chaussantes ou réglables ?

Palmes chaussantes ou réglables

Toujours une épineuse question que le choix entre une palme chaussante et une palme réglable.
Je dirai que cela dépend beaucoup de son utilisation.

Palmes chaussantes

Des palmes chaussantes peuvent être utilisées à pied nu ou avec des chaussettes néoprène (sans bottillons). Par conséquent, elle intègre totalement le pied de son utilisateur dans un « chausson » en caoutchouc moulé dans la palme.
Plus légères, elles permettent de faire de plus grandes distances pour un effort équivalent. Plus courtes que leurs homonymes réglables, elles prennent moins de place et de poids, ce qui est idéal pour voyager.
En revanche, le frottement entre la peau et le caoutchouc peut blesser son utilisateur. Par conséquent, il sera nécessaire d’utiliser des « chaussettes en néoprène » et de choisir la pointure en conséquence.
En d’autres termes, si vous l’utilisez aux abords d’une plage de cailloux ou de rochers, vos pieds nus ou vos chaussettes en néoprène vont très vite comprendre leurs douleurs.

Avantages :

  • Plus légères
  • Souvent moins cher
  • Idéales pour le palmage sur
  • une grande distance
  • Pas besoin de bottillons
  • Pas de détérioration du système d’attache du pied
  • Idéal pour les voyages
  • Entretient simple

Inconvénients :

  • S’utilise depuis un bateau ou une plage de sable
  • Peut blesser la peau par frottement
  • s’utilise plus facilement dans des eaux chaudes ou tempérées
  • Ne s’utilise pas dans des eaux froides
  • Moins efficaces lors de configuration lourde (vêtement étanche ou plongée Tec)

Palmes réglables

Les palmes réglables, sont généralement utilisées avec des bottillons à semelle rigide et sont ouvertes sur l’arrière. Un système d’attache, de type sangle élastique ou réglable, placé au-dessus du talon, permet de garder leur maintient sur le pied. Sachez, cependant, qu’il existe des palmes réglables utilisables également à pied nu. Elles sont plus courtes et plus souples que celles exclusivement avec bottillons.
Les emplacements prévus pour les pieds sont fait de caoutchouc semi-rigide. Par conséquent, elles sont plus lourdes et seront plus facilement sous l’eau lors de palmage en surface.
En revanche, son utilisateur devra fournir un effort plus important pour un déplacement équivalent à celui de la palme chaussante.

Avantages :

  • Permet une configuration plus lourde (vêtement étanche ou plongée Tec)
  • S’utilise dans n’importe quelle situation ou environnement (eau froide, cailloux, rochers, ….)
  • Meilleure tenue sous l’eau car plus rigide que la chaussante du même modèle

Inconvénients :

  • S’utilise généralement avec des bottillons à semelle rigide
  • Plus cher
  • Plus lourdes et encombrantes
  • Moins idéales pour les voyages

La taille de la voilure

La voilure de la palme

Plus la surface de la voilure est grande, plus grande sera sa surface de contact avec l’eau. Par conséquent, un meilleur rendement et une efficacité plus accrue, pour autant d’avoir les jambes ou muscles qui vont avec.

Naturellement, si les palmes ne font pas 1 mètre carré, ce n’est pas qu’une question de place, mais également une question de force dans les jambes.

La souplesse de la voilure de la palme entre aussi en considération sur l’effort que le plongeur doit mettre sur celle-ci pour avancer.
Par conséquent, il y a 2 critères pour déterminer l’effort lors du palmage.

  • La surface de contact de la voilure
  • La rigidité de la voilure

Une bonne palme de plongée, c’est rigides ou souples ?

Palme souple

Alors, tout le monde devrait porter des planches en bois au bout des pieds pour avoir une grande efficacité et un rendement supérieur lors de tout déplacement dans l’eau !
Le problème, c’est que personne ne serait capable de déplacer une planche en bois, rigide, sous l’eau avec ses cuisses, aussi musclées soient-elles. Bien que cela soit l’un des muscles les plus puissants de notre corps, celui-ci ne serait pas capable de la déplacer à plusieurs reprises, tellement l’effort serait considérable.

Posez-vous les questions suivantes :

  • Avons-nous tous l’habitude de palmer ?
  • Sommes-nous tous musclé pareillement ?
  • Faisons-nous tous la même activité sous l’eau ?

Clairement NON !

Bien sur, il faut une palme la plus rigide et longue possible pour avoir la meilleure efficacité dans l’eau, mais il faut l’adapter à notre habitude de palmer et à notre musculature. Donc si quelqu’un vous dit qu’il a la meilleure paire de palmes. C’est certainement vrai, mais pour lui !
Mais est-ce qu’elle sera la meilleure palme pour vous ? Peut-être mais pas sûr !

Les différents systèmes d’attache pour une bonne palme

Il existe actuellement, deux systèmes d’attache pour maintenir la palme sur notre pied.

Sangle réglable

Sangle réglable

La sangle réglable, bien que bientôt supplantée par la sangle élastique, reste la plus courante de nos jours, en tout cas pour les palmes d’entrée à moyenne gamme.
Faite en caoutchouc, elle est sûre et efficace, mais s’use rapidement et est plus sujette au changement de température. Par conséquent, elle va se casser plus rapidement et tout le temps au mauvais moment.
Cette sangle est accompagnée, nécessairement, de clips d’ouverture pour permettre d’élargir la sangle afin d’enlever la palme du pied.

Utilisation au départ de la plongée

  • Élargir au maximum la sangle pour pouvoir placer le pied dans la palme
  • Placer le pied dans le chausson semi-rigide prévu à cet effet
  • Mettre la sangle au-dessus du talon
  • Tirer de chaque côté de la sangle pour la resserrer et maintenir le pied dans le chausson semi-rigide de la palme

Utilisation en sortie de la plongée

  • Ouvrir la boucle ou le clip d’un côté de la sangle
  • Enlever la palme du pied
  • Refermer la boucle pour la ranger

Sangle élastique

Sangle élastique

Cette sangle élastique fait souvent le bonheur des plongeurs et plongeuses. Plus robuste et fiable que la sangle réglable, elle ne nécessite que peu d’étapes à son utilisation.
En revanche, nettement plus cher que sa consœur, elle aura également une longévité plus importante.
Faite d’élastiques tressés et recouverte généralement de nylon, elle n’est pas soumise au changement de température. Par conséquent, son point de rupture sera également repoussé.

Utilisation au départ de la plongée

  • Placer le pied dans le chausson semi-rigide prévu à cet effet
  • Tirer la sangle élastique vers l’arrière et la positionner sur le talon
  • Relâcher la sangle élastique

Utilisation en sortie de la plongée

  • Tirer la sangle élastique vers l’arrière et la positionner en dessous de la palme
  • Enlever la palme du pied

Les problèmes dus aux palmes

Vous avez souvent des crampes ? Peut-être n’avez-vous pas bonne palme de plongée.
Voyons si c’est à cause de vos palmes.

  • Crampes plantaires : Que ce soit avec des palmes chaussantes ou réglables, l’origine de ce problème vient souvent du fait que la palme, au niveau du pied, est trop serrée (voir comment choisir sa paire de palme).
  • Crampes aux mollets ou à la cuisse : L’origine de ce problème vient souvent d’une palme trop rigide pour vous ou alors d’une alimentation pauvre en potassium. Commencez par l’alimentation avant de changer de palmes.
  • Palmage difficile : L’origine de ce problème est souvent une voilure trop importante ou une mauvaise technique de palmage.
    Si votre mouvement de palmage vient bien de la hanche, que vous ne faites pas du vélo mais bien un battement de jambe, alors ce sont certainement vos palmes qui sont trop rigides pour vous (voir comment choisir sa paire de palme).
  • La palme ne reste pas en ligne lors du palmage : La qualité d’une palme, peut faire aussi la différence quant à l’alignement de celles-ci durant le palmage. Peut-être est-elle trop usée et est devenue trop souple. Naturellement, une palme trop rigide, demandant trop d’effort pour vous, peut également causer ce type de problème (voir comment choisir sa paire de palme).

De quoi se compose une palme ?

Une palme, aussi simple d’apparence soit elle, est pourvue de nombreux éléments définissant sa qualité, sa rigidité et son rendement.

Composition d'une palme

Le pied de la palme ou chausson

Fait généralement en caoutchouc semi-rigide au-dessus et rigide sur les côtés et à la base, est parfait pour un maintien des pieds avec un confort maximum lors du palmage.
Gardez en tête que plus la palme est facile à mettre et plus elle sera facile à enlever quand vous êtes dans l’eau. C’est un critère que l’on néglige souvent, car lors de l’essai en magasin, nous n’avons pas tout le matériel sur le dos.

La voilure

Faite généralement de plastique, elle se compose de bords larges et épais, déterminants sa rigidité et l’alignement lors du palmage. L’épaisseur de la voilure jouant sur la longueur de celle-ci et détermine également sa rigidité.
Des protubérances en forme de demi-cercle, en caoutchouc, appelées aussi tuilières ou guide, peuvent également y être positionnées par paire. Ces guides sont destinés à la conduite de la palme. En d’autres termes, son alignement lors du palmage.
Destiné également pour la conduite de la palme et son alignement, des trous sur la voilure peuvent aussi y être placés.

J’entends par alignement de la palme, le fait que celle-ci soit bien à plat et ne dévie pas à gauche ou à droite lors du palmage.

Système de sangle

Le système de sangle détermine la facilité à mettre/enlever la palme ainsi que son maintien sur le pied.

Comment choisir sa paire de palmes ?

Choisir ses palmes de plongée

Quel type de palme choisir ?

Que choisir entre une paire de palmes chaussantes ou réglables pour avoir une bonne palme de plongée ?
Ce choix va dépendre de l’utilisation que vous aurez et de l’endroit ou vous allez les utiliser.

Palmes chaussantes

Parfaites pour le snorkeling et les longs déplacements en surface, ces palmes s’utilise essentiellement dans des eaux chaudes ou tempérée.
S’utilise également en plongée sous-marine pour autant qu’elle soit faite avec un équipement léger, depuis une plage de sable ou d’un bateau.

Palmes réglables

Parfaites pour tout type de plongée et d’environnement. Par conséquent, bien plus évolutives que les palmes chaussantes.

Quelle rigidité ?

Palme souple

Quelles soient chaussantes ou réglables, la rigidité et la longueur de la voilure se fera en fonction de votre habitude au palmage et de votre musculature au niveau des jambes. Une bonne palme de plongée est celle dont la rigidité est adaptée à soi.
Pour un débutant, une voilure plus souple sera souvent le premier choix alors que pour un plongeur averti, une voilure plus rigide sera de mise. Plus la voilure de la palme peut se courber, plus elle sera souple.
Si vous avez la possibilité de l’essayer, souvent dans un bon magasin professionnel, le palmage doit se faire sans effort tout en ressentant une légère résistance lors du palmage.
Si vous devez trop forcer pour palmer, alors votre palmage sera moins efficace et des crampes peuvent survenir. À l’inverse, si le palmage n’offre aucune résistance, le palmage semble trop facile et vous aurez l’impression de « pédaler dans l’air » et vous n’avancerez pas.

Ajustement de la palme

Comment savoir si la palme est bien ajusté à votre pointure ?

Palmes chaussantes

Mettez-les à vos pieds, mettez-vous debout et soulevez vos talons. Si vos talons sortent entièrement des palmes, alors c’est qu’elles sont trop grandes.
S’ils ne sortent pas, vous devez également pouvoir passer votre index entre le chausson de la palme et votre « cou-de-pied » et le faire glisser de gauche à droite. Si l’index ne passe pas, les palmes sont trop petites. Là, il ne s’agit pas d’avoir un espace égal à votre index, mais juste la souplesse nécessaire pour pouvoir mettre votre pied qui pourrait être légèrement gonflé par la chaleur extérieure ou l’eau chaude.

Palmes réglables

Mettez vos bottillons, si vous en avez déjà et pas ceux prêtés du magasin. À moins que ce soient le même modèle. Enfilez vos palmes et ajuster la sangle si besoin. Une petite partie de votre talon doit ressortir de la palme. À de très rares exceptions, celui-ci est soutenu entièrement par la palme. Si la palme s’arrête avant votre talon, la palme est trop petite.
Si une gêne, sur les côtés de votre pieds, se fait ressentir, là aussi, la palme est trop petite.
Vous devez également pouvoir passer l’index entre le caoutchouc semi-rigide de la palme et votre bottillon, ou en tout cas, ne pas ressentir de gêne au niveau du « cou-de-pied ». Si votre index ne passe pas ou vous ressentez un gêne, alors la palme est trop petite. À l’inverse, si le pied bouge de droite à gaude dans la palme, alors celle-ci est trop grande.

En conclusion

J’espère que vous en savez un peu plus sur ce qu’est une bonne palme de plongée et comment la choisir.
N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire sur votre expérience ou avis.

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